Dans l’émission INFRA-ROUGE sur la radio, Continental FM (98.8), du jeudi 2 décembre 2021, le président du collectif des jeunes leaders pour la paix en Guinée (COJELP), Guevro Koivogui, guinéen résident aux États-Unis d’Amérique, précisément à Philadelphie, activiste de la paix, s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité nationale.
A l’entame de son intervention, le jeune juriste est diplomate de carrière, a tenu à féliciter les nouvelles autorités pour les actes majeurs posés dans l’intérêt de la nation guinéenne, avant de lancer une invite à la jeunesse guinéenne pour accompagner cette transition.
« J’espère que le colonel Mamadi Doumbouya est en train de poser des actes crédibles. Je vous dis clairement s’il arrive à échouer dans cette transition, c’est la jeunesse guinéenne qui a échoué. Nous sommes prêts à l’accompagner à se sacrifier pour lui, proposer des pistes de solutions pour qu’il ait une transition meilleure. Le colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition, est entouré par une bonne équipe. C’est un jeune qui très mature aujourd’hui, je vous dis clairement la vérité, je n’ai jamais vu une transition bien organisée en Guinée par rapport à celle qui est en cours. C’est la première fois, les autorités sont en train de travailler. Il faut les féliciter et remercier. Ce qui est déjà posé est très crédible. J’espère que ceux qui ont en train de faire, chacun de nous doit être fier et l’accompagner. Je répète encore, celui qui est au pouvoir est un jeune, chaque guinéen a une contribution à faire pour réussir cette transition, s’il échoue, c’est la jeunesse guinéenne qui a échoué. Il faudra l’accompagner. J’espère qu’il n’y aura pas d’erreur », a-t-il déclaré.
L’activiste enchaine ses mots : « J’ai un seul mot : je suis un homme de Paix. Je serai en Guinée le 27 décembre, la seule chose que j’ai en main, c’est le bâton de pèlerins qui va à la réconciliation du peuple de Guinée. Un peuple divisé, un peuple désuni, une nation divisée, désunie. Il faut prendre son bâton de pèlerins pour aller vers eux, leur parler, leur montrer que nous sommes tous condamnés et appelés à vivre ensemble.
Il faut faire face aux jeunes qui passent les moments très difficiles. Qu’est-ce qu’il faut faire, faut-il multiplier les démarches auprès du gouvernement pour faire face à la jeunesse Guinéenne ? Créer des entreprises qui créent de l’emploi. Parce qu’aujourd’hui, la plupart de ces filles et jeunes sont en train de circuler dans les cafés et hôtels, ils n’ont pas de travail, la plupart d’entre eux sont en train de mourir de crise cardiaque par manque de nourriture, il y a toutes ces choses, la Guinée est en train de traverser un moment très difficile… »
L’ONG Le collectif des jeunes leaders pour la paix en Guinée (COJELP) a apporté plusieurs actions humanitaires, d’assistance auprès de certains Guinéens, victimes des violences politiques et sociales, dont récemment des victimes des affrontements communautaires et de certains prisonniers en Guinée forestière.
Par Mamadou Dian BAH