Les membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), arrêtés lors des violences survenues dans la capitale forestière (N’zérékoré) en marge du double scrutin du 22 mars dernier « ont développé une sorte de pathologie liée au coronavirus », a-t-on appris de leur avocat.
Joint au téléphone pour de besoin de vérification, Me Salif Béavogui, un des avocats des membres du FNDC a réagi concernant la situation carcérale de ses clients détenus à la maison centrale de Kankan. « Les renseignements qui me sont parvenu et d’après aussi mes sources concordantes, la quasi-totalité de mes clients détenus à la maison centrale sont presque malade, donc, je suis en train de remonter ces informations à un pool de juges afin de savoir ce qui est possible dans ce sens », a fait savoir Me Salif Béavogui.
Poursuivant son intervention, l’avocat ajoute aussi que la « plupart de ces détenus souffrent d’une pathologie, notamment le palu, la fièvre, donc, il serait temps de revoir la situation. Enfin, nous demandons la remise en liberté de nos clients voyant qu’aucun procès n’est encore prévu, il faudra qu’on les libère et plutôt que possible… », a-t-il renchéri.
À rappeler, pour l’heure, aucun procès n’est encore prévu pour ses activistes.