Le bloc régional de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a rejeté lundi la proposition de la junte militaire au pouvoir au Niger, qui prévoyait une période de transition de trois ans maximum avant un retour à l’ordre constitutionnel.
Selon le commissaire de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah, la position du bloc reste claire : « Libérer le président Bazoum sans conditions préalables et restaurer l’ordre constitutionnel sans plus tarder », a-t-il déclaré à l’agence Reuters en réponse à cette annonce.
Samedi, le chef de la junte, le général Abdourahamane Tiani, avait proposé l’organisation d’un dialogue national pour définir une période de transition démocratique « qui ne devrait pas dépasser trois ans ».
Le 26 juillet, des militaires ont pris le pouvoir à Niamey dans un coup d’État qui a renversé le président Bazoum, élu démocratiquement en février 2021. La Cédéao a fermement condamné ce putsch et continue d’exiger un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Niger.
Cette nouvelle proposition de la junte ne semble pas satisfaire les pays de la région, qui maintiennent la pression pour un rétablissement du pouvoir de Bazoum.
Avec Reuters