L’association scolaire et estudiantine de Guinée (ASEG) a célébré ce 25 janvier à Conakry la journée mondiale de l’éducation placée sous le thème : Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération du COVID-19. Une journée qui a mobilisé certaines personnalités de l’éducation et des activistes de la société civile guinéenne.
Dans son discours de circonstances, le président de l’association scolaire estudiantine de Guinée A-SEG, Kabinè Keïta, a expliqué les raisons fondées de cette journée : « Cette journée mondiale de l’éducation intervient dans un contexte sans précédent de crise sanitaire d’envergure internationale. La covid19 a entraîné à l’échelle mondiale une perturbation dans l’apprentissage, ce qui est une gravité sans précédent. Nous avons assisté à la fermeture d’une durée considérable des écoles, universités et autres établissements, ainsi que l’interruption de nombreux programmes d’alphabétisation tout au long de l’année. Selon lui 1,6 milliards d’apprenant dans plus de 190 pays ont été directement touchés par la catastrophe sanitaire », affirme le président.
Plus loin, il dira que l’éducation est un droit humain, le droit à l’éducation est inscrit dans l’article 26 de la déclaration universelle de droits de l’homme qui exige que l’enseignement élémentaire soit gratuit et obligatoire. L’éducation offre aux enfants la possibilité de sortir de la pauvreté et de s’engager sur la voie d’un avenir prometteur
De son côté, D. Dansa Kourouma président de la coalition Nationale des organisations de la société civile guinéenne a fustigé le comportement des responsables de l’éducation guinéenne : « Il faut un financement dans le domaine éducatif pour la formation des enseignants ; améliorer leurs conditions de vie, mais malheureusement le budget alloué à l’éducation est mal géré. Le principe de décentralisation du budget de l’éducation est une proposition qu’on doit faire pour que les collectivités locales bénéficient au titre que celles de Conakry. Il faut revoir les programmes éducatifs, les accommoder aux réalités du marché de l’emploi. Il faut promouvoir l’enseignement technique afin de faciliter employabilité », a martelé Dansa Kourouma.
À rappeler que cette journée mondiale de l’éducation est dans sa troisième édition dans le monde et deuxième en Guinée et est célébrée par l’association scolaire estudiantine de Guinée.
Oumar konaté pour www.alerteur.com