On sait que le profil qu’il en dispose est commode à la situation actuelle de la Guinée si ses mains sont libres. Mais par contre, un autre contexte l’échappe ; il s’agit de l’accumulation des frustrations par certains Guinéens, qui pensent que la gouvernance Condé les a laissés pour compte. Ce cri de cœur a certainement une armature de base, qui constituerait la matrice de haine au nom d’une lutte politique.
Connaissant tout cela, le Premier ministre Kassory Fofana, dit-on, garant du dialogue social, a osé affronter la colère des habitants de la moyenne Guinée ; une chose qui se cristallise par le lancement du projet de l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES) – au quelle l’économiste n’a pas manqué de louer cet ambitieux outil contre la pauvreté. Mais le rideau s’est déjà érigé dans cette partie de la Guinée au nom d’un prix de diabolisation des dirigeants actuels du pays ; qui selon certaines opinions, révèlent tout de même que les morts issues des manifestations politiques seraient à la base de ce mécontentement grandissant des populations dans cette localité de la Guinée. Face à cette réalité sociale, l’on se demande si le Premier ministre ne voulait-il pas la tête de gondole ?
Dian Bah