Jeudi 31 août 2023, le ministre Ousmane Gaoual Diallo s’est exprimé lors d’une conférence de presse au sujet de la marche qui sera organisée par les Forces Vives de Guinée le 5 septembre prochain. Cette date marquera le deuxième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du CNRD.
Le porte-parole du gouvernement a invité la classe politique « à faire attention à ce type d’évènement et à saisir l’opportunité de dialogue, qui est toujours disponible pour se mettre autour de la table et de poser les revendications que chacun peut entendre ».
De la part du gouvernement, a informé M. Diallo, « ce qui est possible sera fait et ce qui ne l’est pas, sera différé, parce qu’en tout état de cause, les crises, les débats politiques, les dialogues seront systématiquement questionnés, lorsque les problèmes de la nation sont sur la table ».
Il a ajouté : « Il faut mettre entre parenthèses certaines de nos contradictions pour célébrer ce que nous avons en commun. Cela ne nous anime pas, il faut juste donner le temps de différencier les évènements. Maintenant, si ce n’est pas ça la solution, c’est de faire en sorte que l’exercice de droit ne soit pas simplement un exécutoire pour décompter des violences, de décompter des victimes, il faut faire attention à ça. ».
Il a aussi dit par ailleurs : « Donc, aller manifester et venir autour de la table le lendemain, après avoir compté peut-être quelques victimes, n’a aucun intérêt. Ce qui est intéressant, tant qu’il est possible de discuter, c’est de venir saisir cette opportunité. Ça veut dire, qu’on invite la classe politique à réinventer les mécanismes de résolution. Si dans le passé, nous n’avons pas eu cette main tendue pour dire qu’on vient au dialogue ou quand le dialogue a été possible, les conclusions n’ont jamais été mises en œuvre. Il faut donner la même opportunité au gouvernement actuel, de venir autour de la table, de discuter, d’avoir des accords et de voir comment tout ça peut se dérouler. Parce que c’est cela aussi, la responsabilité aussi bien des acteurs politiques que de ceux qui gouvernent actuellement. »
Par Ibou Barry