Comme le dit un proverbe africain : « Le fleuve ne deviendra jamais la mer. » Conscient du retard de son pays, la Guinée, le président Alpha Condé semble se réveiller de son long sommeil, entrelacé au milieu des attentes des populations.
Le pays regorge de potentialités économiques en termes du sol et du sous-sol, voire de potentialités diverses. Mais cette richesse est loin d’impacter qualitativement le niveau de vie de sa population. C’est ainsi qu’au sortir de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, à laquelle le professeur Alpha Condé fut réélu pour un troisième mandat, le numéro un guinéen, a en effet, montré aux guinéens la façon dont il compte mener son nouveau mandat sous le sceau également du concept « gouverner autrement ».
Au-delà des déclarations du président Alpha Condé, la réalité est que l’économie guinéenne fait bonne figure au niveau de la Banque mondiale et auprès de ses structures affiliées.
Selon une donnée récente de la Banque mondiale, indique que : « la Guinée enregistre une croissance soutenue ces dernières années, tirée par l’exploitation minière (25% du PIB, principalement la bauxite), des investissements plus importants dans les infrastructures ainsi que de bonnes performances agricoles (20% du PIB). Les mesures introduites pour limiter la propagation de la pandémie COVID-19 et la crise mondiale qui a suivi n’ont ralenti l’économie du pays que marginalement, le FMI estimant une croissance d’environ 5,2% en 2020. Sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémique, Le PIB devrait croître de 5,6% en 2021 et de 5,2% en 2022 (FMI), dans un contexte de reprise de la consommation, de hausse des investissements et de hausse de la production agricole… »
En faisant attention à ces données économiques de la Guinée, on pourrait dire que le président Alpha Condé n’a rien dit de faux. Derrière sa déclaration, le pays est susceptible de reprendre sa croissance économique et de rattraper son rythme de croissance pour se positionner comme la deuxième économie de la sous-région après le Nigeria.
Par Makoura