Comme à l’accoutumée, je m’attaque à tous les phénomènes qui influencent négativement la vie de ma Nation (la Guinée et l’Afrique). La raison principale pour laquelle je me suis lancé en politique, c’est pour contribuer à la hauteur de mes possibilités, à la grandeur de la République et de la Grande Afrique. Je ne suis ni un blogueur, ni un influenceur, encore moins un communicant politique. Mais à 8000 kilomètres de mon pays, les réseaux sociaux constituent le moyen d’action le plus efficace pour véhiculer mon message de paix et de rassemblement. C’est la Guinée et sa raison d’être qui m’intéressent. Ce qui me pousse à m’attaquer à tout fléau de tous types : qu’ils soient politiques, sociologiques, économiques ou géopolitiques… Cette République sociale, laïque dont le caractère unitaire est dévoyé depuis des années par des facteurs endogènes et exogènes, parmi lesquels l’influence des coordinations régionales et les discours et comportements politiques incendiaires sont les principaux facteurs.
Comme hier et avant-hier, l’ethnie se retrouve encore au cœur de la politique. Et comme hier et avant-hier, je combattais la division à Nzérékoré et ailleurs, aujourd’hui, je m’adresse aux jeunes communicants politiques de tout bord qui dans leur militantisme acharné, promeuvent une prétendue haine entre les malinkés de la Haute Guinée et les malinkés du sud (koniankés). Un sujet délicat qui suscite l’inquiétude et qui doit par voie de conséquence, requérir notre intervention. Que mes erreurs me soient pardonnées. Mais je voudrais dire qu’il est politiquement correct de vouloir affaiblir l’adversaire par la ruse, mais il faut veiller à ce que la cohésion sociale n’en pâtisse pas. L’ethnostratégie n’a pas cessé de fracturer notre fraternité Républicaine. Il faudrait en prendre conscience. Malheureusement, nous constatons que depuis le putsch du 5 septembre 2021, le rassemblement du Peuple de Guinée fait l’objet de tentatives de déstabilisation. D’abord par la répression des putschistes au pouvoir, mais également par des machinations des adversaires politiques. Des comptes bancaires gelés, des commerces détruits à la casse, des passeports confisqués, des scènes d’humiliation des dignitaires… Des stratagèmes d’un autre âge qui ne font pas honneur à la République.
Aux communicants politiques du RPG : blogueurs, militants… qui pour défendre l’honorable Damaro ou combattre Mamady Doumbouya, se revendiquent konianké qui dénoncent le malinké de Haute Guinée, votre démarche est contre-productive et compromet dangereusement la fraternité. La politique se fait par conviction, pas par liens de consanguinité. Au lieu d’être un soutien à votre parti aujourd’hui, vous contribuez malencontreusement à son affaissement, sans compter les conséquences de vos actes sur l’unité entre les fils de la composante Mandingue.
Aux adversaires politiques du RPG qui s’agitent ci et là, espérant et promouvant insidieusement une prétendue division entre les malinkés de la Haute-Guinée et ceux du sud (Koniankés), base compacte du RPG, nous comprenons enfin que votre plus grande peur reste bien le RPG-Arc-En-Ciel, qui couvre l’étendue du territoire national. Nous comprenons enfin que le RPG n’a pas fait que truquer les élections en Guinée, raison pour laquelle ses adversaires utilisent soit le CNRD pour liquider ses cadres, soit l’ethnostratégie pour diviser sa base. Parce que cette mutation politique qu’est le RPG Arc-en-Ciel est une autre réussite du Président Alpha Condé que les autres coalitions ne parviennent pas à égaler. C’est cela la vérité et elle doit être comprise par le RPG originel. Il n’y a plus de militants de 25ème heure au RPG. Après 10 ans de fusions, il y a maintenant des rpgistes et bien sûr, quelques opportunistes. Ce qui est inhérent à la politique. Mais cela ne remet pas en cause l’écrasante représentativité du RPG-Arc-en-ciel, fils du Grand RPG originel, victorieux des grands combats démocratiques. Bon vent pour les nombreuses victoires à venir !
Quant aux esprits étroits, sachez que si on peut devenir malinké en s’installant dans le Manding, on ne peut cesser par contre d’être malinké en ayant migré d’une région à une autre. Le nomadisme n’est pas synonyme d’acculturation. On naît malinké de par ses origines. Si par exemple, on est Traoré, c’est qu’on est descendant de Tiramaghan Traoré (Touraman) qu’on soit installé au Niger, au Mali, en Côte d’Ivoire ou en Guinée. Et si on est Fofana, on reste le même qu’on soit de Forécariah, de Kankan, sinon de Foualah ou Karalah. Et si on est Camara du Konia, c’est qu’on est descendant du roi Sadji Camara (Foninkaman) dont le trône était à Moussadou (Beyla) et qui fut vaincu par l’Almamy Samory Touré. Sadji Camara lui-même était descendant de Djoma Camara, le fils de Kamadjan Camara qui a mené la colonie mandingue qui s’est installée dans le sud (selon la plupart des historiens et griots de Côte d’Ivoire, de Guinée et du Mali). Le Manding reste le plus grand empire de toute l’histoire Africaine, il couvre le territoire de quinze (15) pays indépendants.
Alors si le Konia n’a pas peur de la guerre, cette force doit être mise à la disposition de la République lorsqu’elle sera menacée, comme c’était le cas en 2000. Nous sommes reconnaissants du sacrifice des fils du Konia dans le combat contre les rebelles en 2000 dans les zones de Koyama, Nongowa, Koindou jusqu’à madina woula. Ils ont fait preuve de courage et d’engagement au service de la Nation. Mais le Konia reste et demeure une partie intégrante du Mandingue au même titre que le Sankaran, le Bouré, le Batè, le Wassolon, le Kissifarama. Les délimitations coloniales de 1920 n’y changeront rien, la différence de l’accent encore moins. Alors que les petits excités du net se taisent, leurs supputations ne sauront affaiblir le Manding, qui reste une puissance de la République à l’instar des autres composantes de la Nation.
C’est par la pratique politique que le RPG s’est toujours illustré, alors qu’il reste sur le terrain politique. Et c’est sur le terrain politique que ces adversaires l’attaquer. Mais laissez les ethnies vivre en paix.
Que Dieu bénisse la Guinée et l’Afrique !