La Haute Autorité de la Communication (HAC) a publié un communiqué le vendredi 3 mars 2023 dans plusieurs médias de la place dont la télévision nationale, dans lequel elle exprimait sa préoccupation quant à la diffusion de discours de haine, d’appels à la violence et de désinformation dans certains médias du pays.
Cependant, l’identité des médias et des journalistes responsables de ces fautes professionnelles n’a pas été précisée, une ambiguïté qui n’a pas échappé au Secrétaire Général du Syndicat de la Presse Privée de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa.
Dans une interview exclusive accordée ce dimanche 5 mars 2023 au site lerevelateur224.com, Sékou Jamal Pendessa a critiqué la HAC pour sa défaillance dans la protection de la liberté de la presse, affirmant que l’absence de précision dans le communiqué pouvait laisser penser à tous les journalistes qu’ils étaient coupables de ces fautes professionnelles.
Sékou Jamal Pendessa a également appelé la HAC à jouer un rôle plus actif dans la défense des journalistes contre les atteintes à la liberté de la presse, plutôt que de se limiter à leur sanction en cas de manquements.
Il a reproché à l’instance de régulation des médias de ne pas avoir publié de communiqué pour rappeler au ministre de la justice Charles Wright qu’il violait la procédure de protection des journalistes lors du récent bras de fer avec la profession.
Le Secrétaire Général du SPPG a donc invité la HAC à s’impliquer davantage dans la protection de la liberté de la presse et à rappeler aux pouvoirs publics l’importance de cette liberté fondamentale pour la démocratie et le respect des droits de l’homme.
Extrait avec lerevelateur224.com