Le parti des démocrates et de l’espoir (PADES), dont a sa tête un certain Dr Ousmane Kaba, est désormais devenu l’aile dure de l’opposition. En toile de fond : il lutte contre un éventuel troisième mandat de l’actuel président de Guinée, Alpha Condé – le PADES est autant contre le projet de nouvelle Constitution. Les discours du leader dudit parti à l’encontre de son ancien champion Alpha Condé attestent bien que les deux hommes ne sont pas sur la même longueur donne.
En effet, Mohamed Fakossa Konaté, membre de la coordination du PADES, ne croit pas la tenue des législatives prévues au 16 février prochain, en dépit qu’un décret ait été pris par le chef de l’Etat Alpha Condé pour l’ouverture et la fermeture de la campagne éléctorale pour ces legislatives.
« L’annonce du président de la République par rapport à la date des campagnes n’est qu’une diversion. Ça n’a rien à voir avec la réalité ; parce qu’il faut reconnaître une chose, on ne peut pas organiser l’élection sans opposition en tant qu’elle, c’est certes vrai, il (Alpha Condé) a financé quelques petits Partis politiques pour l’accompagner ; c’est une manière de penser que l’histoire est répétitive, mais ce n’est pas possible actuellement. Il faut tenir compte des réalités qui nous entourent », a déclaré Mohamed Fakossa Konaté, au micro de notre reporter.
Il renchérit : « En principe, on a dit qu’il faut afficher les listes électorales bien avant la date des campagnes ; mais il a commencé par déclarer la date des campagnes et puis on a affiché les listes électorales. Donc, cette élection, tant que les conditions demandées par l’opposition ne sont pas respectées ; elles seront des élections émaillées de corruption et de fraude massive.
Ce qui est remarquable, ce n’est pas une histoire de nouvelle Constitution, la vraie question : est-ce que le peuple de Guinée est prêt à accepter un pouvoir à vie en faveur du prof Alpha Condé, un vieux âgé de 86 ans ? », a jouté Mohamed Fakossa Konaté.
Mamadou Dian Bah