On ne dira jamais assez que la Guinée a des richesses abondantes. Cependant, la triste réalité demeure, celle de l’état dégradant de ses routes. Supposons que le président Alpha Condé réussira à électrifier la Guinée à la fin de son troisième mandat en 2026, mais son talon d’Achille reste clairement l’état dégradant du réseau routier guinéen. Au-delà de la succession en grande pompe des ministres au département des Travaux publics, dit-on pour relever le défi de cette partie de la gouvernance Alpha Condé, le chagrin constant montre qu’aucun ministre n’a réussi à donner à la Guinée de bonnes routes comme à l’instar de certains pays de la sous-région. (Sic)
Selon une donnée du Wikipédia, le réseau des autoroutes guinéennes est long de 68 km. La route Le prince représente un tronçon long de 33 km (du pont 8 novembre au rond-point Kagbelen.) L’autoroute Fidel Castro est un tronçon long de 36 km qui relie (le pont 8 novembre au kilomètre 36.) Sans compter la nationale N°1 dont une construction est en cours de Conakry-Dabola, en passant par les préfectures de Coyah, Kindia et Mamou, un tronçon long de 355 km. La Guinée profonde connaît une situation désastreuse de l’état de ses routes. Et alors que des marchés de travaux sont passés en quantité en vue d’alléger la souffrance des populations. Mais toujours est-il que nos routes ne connaissent aucune amélioration, gage de bonne circulation des biens sociaux de production.
En guise de réaction de certaines personnes, plusieurs estiment que le président Alpha Condé devrait effectuer un audit au niveau du Ministère des Travaux publics afin de voir clairement les raisons du retard de ce secteur combien de fois névralgique pour le développement du pays. De Bah Ousmane, Traoré, Oumou Camara, et enfin Moustapha Naité, aucun de ses ministres n’a pu faire de miracles en matière de routes.
Par Makoura