Dans une déclaration publique ce 17 mai 2023, les Forces Vives de Guinée expriment leur détermination à faire pression sur le Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD) et à rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. Elles dénoncent les actes meurtriers en cours et affirment que ces « meurtres » sont commandités par le président de la transition, des membres du CNRD et du gouvernement.
Selon les Forces Vives de Guinée, les actes de violence sont planifiés et orchestrés au plus haut niveau de l’État par des personnalités telles que Mamadi Doumbouya, président du CNRD et de la transition, Bachir Diallo, ministre de la sécurité et de la protection civile, Balla Samoura, haut-commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, Aboubacar Sidi Camara, ministre de la Défense nationale, Amara Camara, ministre secrétaire général à la présidence et porte-parole de la présidence, ainsi que Mory Condé, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, avec la complicité du gouvernement de transition et des administrateurs territoriaux.
Les Forces Vives de Guinée condamnent avec fermeté les atrocités perpétrées par le CNRD, qualifiées de folie meurtrière. Elles lancent un appel à la communauté internationale pour qu’elle réagisse en exigeant que les autorités de la transition respectent scrupuleusement leurs engagements nationaux et internationaux en matière de droits de l’homme. Elles demandent également que la junte soit traduite en justice devant les juridictions internationales pour répondre de ces crimes commis contre des civils désarmés.
Cette déclaration des Forces Vives de Guinée met en lumière la gravité de la situation et appelle à une action internationale immédiate pour faire face aux violations des droits de l’homme en Guinée et traduire les responsables en justice.
Oumar Sow