À quelques jours après leur départ de la Guinée, l’ancien président du Bénin, Nicéphore Soglo et celui du Nigeria, Goodluck Jonathan, étaient récemment en Guinée dans le cadre d’une évaluation du climat politique guinéen ; leur visite au pays est l’œuvre de NDI (The National Democratic Institue) et la Fondation Koffi Annan.
Avant qu’il ne reçoive ces deux anciens présidents, le président de la République de Guinée Alpha Condé, a dans un communiqué, rendu public sur les ondes de médias d’Etat, regretté d’abord la présence de ces ex-chefs d’Etat dans son pays, dit-il, ne pas être « saisi officiellement ». Somme toute, ce que dément un courrier des deux ONG.
Ce mardi 17 décembre, Nicéphore Soglo est sorti du bois, des propos qu’il n’a d’ailleurs pas tenus en territoire guinéen ; sur les ondes de Rfi, l’ancien président Béninois a réagi par rapport à la situation politique en Guinée, qui est exaspérée par des questions relatives à un éventuel troisième mandat du président actuel de la Guinée et le changement de la Constitution.
« Il faut que chacun prenne conscience que la période des monarchies qui ne disent pas leur nom est révolue, parce que nous connaissons la musique… On a un Chef d’Etat qui fait une nouvelle Constitution et fait comme si rien ne s’était passé avant. Cela, c’est terminé, cette comédie-là. Il connaît notre opinion. Maintenant, la balle est dans son camp », a-t-il réagi.
Dian Bah