La lutte contre la corruption n’est pas une montagne difficile à démanteler. Il suffit qu’il ait la volonté politique du côté des gouvernants. Le président Félix Tshisekedi est aujourd’hui sur la bonne voie et mérite d’être cité en exemple. Il a hérité un pays à multiples problèmes. La République Démocratique du Congo est un pays riche. Mais les guerres sont un handicap pour son développement. Le pays est un nid des intérêts des puissances étrangères. Joseph Kabila, le précédent chef d’État, a su quand même protéger les ressources du pays – cela, malgré les pressions internationales.
Les chefs d’État africains doivent s’en inspirer du procès Vital Kamerhe !
Pour l’heure, rien n’indique que le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est coupable de quelque chose. Le procès, quand même, suit son cours normal. Ce bras droit de Tshisekedi et d’autres coaccusés sont soupçonnés de corruption et détournement de près de 50 millions de dollars destinés à l’achat des 4.500 maisons préfabriquées. Tshisekedi semble avoir laissé la machine judiciaire en marche sans secourir son directeur de cabinet.
Moult observateurs estiment que le procès Vital Kamerhe est politique – histoire de se débarrasser de lui. Mais les partisans de Tshisekedi parlent plutôt d’une campagne de lutte contre la corruption.
Aujourd’hui, l’écho du procès Vital Kamerhe va au-delà de la RDC. Les autres chefs d’État sont interpellés à ouvrir le front contre la corruption. Dans plusieurs pays africains, le projet anticorruption est mis devant – mais est souvent heurté à des intérêts politiques – d’où également le perpétuel commencement de la bonne gouvernance. Enfin, l’Afrique doit se bouger !