C’est une première fois depuis le début des violences relatives à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko. Le gouvernement Sénégalais sort enfin du bois pour établir un bilan macabre des violences, regrettant la perte de quatre vies humaine et des dégâts matériels dans plusieurs quartiers de la capitale et dans certaines localités de l’intérieur du pays.
Dans une déclaration publique, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome évoque « la conspiration contre l’État » et considère les actes de violences « du terrorisme et du vandalisme », dont le tout relève du « grand banditisme et de l’insurrection organisée ». À ainsi accusé le ministre Sénégalais de l’Intérieur au soir du vendredi 05 mars 2021.
« Depuis quelques jours, l’actualité nationale est marquée par un contentieux judiciaire qui implique deux citoyens Sénégalais. Une jeune dame de vingt ans et un député dirigeant un parti politique », a déclaré Antoine Félix Abdoulaye Diome, sans citer le nom de l’opposant Ousmane Sonko, dont l’arrestation a mis le feu aux poudres.
« Dans le déroulement de la procédure judiciaire, relatif à un viol, la personne incriminée a manifesté d’une part son refus public et ostentatoire à répondre devant la justice, d’autre part, par des messages répétés ; lancer des appels à la violence à l’insurrection et à l’affaiblissement de l’autorité de l’État », a-t-il poursuivi.
Outre ces condamnations, les autorités Sénégalaises parlent de provocation sans commune mesure des manifestants, selon elles, « sont soutenus par des forces occultes identifiées ».
À rappeler que l’opposant Ousmane Sonko sera devant le juge, lundi 8 mars 2021 pour la suite des auditions.
Makoura pour www.alerteur.com