Tout le monde sait que le communisme n’a pas bonne image, mais fait tout pour nourrir son peuple de l’espoir. Certaines personnes ont l’impression que le temps du populisme n’est pas encore révolu. La Guinée dont il s’agit, certains personnages de bas étage ont pu ébranler l’Etat sur fond de réclamation irréaliste. Les médias aussi n’ont eu de sujet que d’alimenter le saut d’une revendication syndicale qui voulait secouer la République injustement.
« Huit millions », c’est le butin que la fraction du SLECG Aboubacar Soumah voulait obtenir de l’État pour les enseignants, à travers des grèves qui n’ont pas eu d’effet de loupe en matière de salaire. Et certains enseignants l’ont aveuglement suivi.
En dépit des opérations d’assainissement du fichier des fonctionnaires du secteur de l’éducation, dont d’ailleurs, certaines sources vont jusqu’à dire, que même le SLECG conduit par Aboubacar Soumah, n’aurait pas le montant de (cinq cent mille Frans guinéens), comme rajout sur le salaire des enseignants ; connaissant cette situation d’avance, l’homme à la tête rasée avait menacé d’aller en grève avant janvier 2020 si rien n’était fait de la part du gouvernement.
« Après avoir transmis le rapport final des opérations d’assainissement du fichier des fonctionnaires de l’éducation, si rien n’est fait, nous serons dans l’obligation d’aller en grève. Parce que tout le monde sait qu’il y a de l’argent dans ce pays. Ce qui est sûr et certain qu’il y ait un nombre important de fictifs ou non, il faudrait qu’ils nous fassent forcément une proposition sur la base de nos huit millions de francs guinéens que nous réclamons comme salaire de base de tout le personnel enseignant. Il faut forcément que nous ayons une satisfaction parce que l’Etat a les moyens. Si tel n’est pas le cas, nous n’arriverons même pas au mois de janvier 2020. Il faut que nous nous entendions sur un montant satisfaisant à mettre sur le salaire des enseignants», a-t-il menacé depuis le 13 novembre 2019, dans les colonnes de nos confrères guineenews.org.
Alpha Barry